Mon amie la plus fidèle

Et probablement mon amie de plus longue date. Elle était déjà présente dès mon tout jeune âge mais encore trop naïf pour m’en rendre compte, celle-ci était prise en charge par le foyer familial.
 
Mais en vieillissant et alors que j’étais supposé en avoir conscience, ma mère me faisait parfois remarquer qu’elle prenait trop de place. J’avais même droit à des louanges lorsque je lui mettais un stop.
 
Et depuis elle est toujours là, fidèle au poste voir carrément collante. Je viens de loin elle est là, le bon dieu l’amène. Elle me fait bouger, elle m’occupe et je sais qu’elle va toujours revenir si on la met à la porte.
 
Des fois c’est même à se demander si elle ne va pas trop loin à la voir dans chaque petit racoin et que sa gestion demande beaucoup d’énergie. Et laisser aller les choses on peut se poser la question à savoir si c’est mieux car avec le temps, elle va ambitionner allant même jusqu’à mettre en jeu ma santé mentale et physique en plus de risquer d'avoir droit à des remarques désobligeantes sur sa présence. Elle m’oblige d’ailleurs à ne pas trop encombrer ma vie pour pouvoir la gérer efficacement. Surtout qu’elle peut même aller jusqu’à mettre de la pression sur nos forêts et nous forcer à répandre des produits chimiques.
 
Et pour une elle, elle semble particulièrement affectionner les coins ordinateur et télévision. Question de pouvoir reprendre le dessus et de filer mieux, je vais lui montrer une fois de plus la porte de sortie. Je sais bien sûr qu’elle va revenir mais j’ai la certitude que pour un certain temps je vais avoir la paix, bye bye la poussière.

Autre façon de voyager dans le temps

Ces temps-ci en faisant du ménage me prennait l’envie d’écouter d’autres des vieux films cultes. Non pas par nostalgie  mais simplement pour disons… voyager dans le temps. (Un autre verdic, des enregistrements VHS ça dure plus de 25 ans! Et on va passer sous silence les publicités, il y en aurait trop à raconter) Tout en les regardant différemment. J’avais déjà fait l’exercice avec les films de science fiction  mais là ma cible était les films qui se passent dans la vie réelle où on voit bien ce qu’était la vie… Dans ce temps là. En dehors de ce qui frappe le plus comme les technologie et les modèles de voiture, quelques analyses…

Wargame (1983)

Pas mal l’ordinateur « personnel » disquette 8 pouces et demie et modem sur lequel on dépose le combiné.

Le prof rit de 2 étudiants en montrant leurs copies avec un « F » devant toute la classe… j’ai déjà vu de telle affaires en secondaire 1  mais un prof qui fait ça aujourd’hui va se faire fusiller.

Le gars doit faire un appel d’urgence trouve une cabine téléphonique et catastrophe il n’a pas de trente sous… (mais bon il s’en est bien sorti avec une passe de super-saucisse.)

Amusant de voir le jeu à l’arcade, un jeu que j’ai bien connu (Galaga) ils ont quand même pris quelqu’un qui savait jouer pour montrer les scènes du jeu, les sons étaient bien ceux du jeu mais joués n’importe quand ; )

Dans les années 70 on faisait sauter un ordinateur en lui rentrant une donnée invalide. On voit l’évolution, on l’arrête en le plongeant dans une boucle infinie

Les Etats-Unis vs les Soviétiques ouf…

Permis de conduire (1988)

Un autre film toujours drôle… Une belle Pontiac Acadian, une Ford Escort, une coccinelle, une BMW où on voit pas tellement de différence et une Cadillac…

Écrire 100 fois au tableau «  j’écoute en classe » non mais… (au moins c’était pas devant tout le monde)

Examen de conduite sur ordinateur…. Oh les beaux écrans monochromes verts…

Le permis de conduire et le char… c’est le but ultime de l’existence… les choses vont changer je pense. Un char et un permis de conduire ça va être la honte et on va se cacher. La version moderne serait vraisemblablement « le téléphone mobile ».

Grosses manipulation en gros plan de cassettes audio… Je suis resté avec ça longtemps… les CD qu’on ne pouvait pas enregistrer c’était pour moi un pas en avant, 2 pas en arrière.

Une chose d’originale : C’est la fille qui prend un coup et le gars qui capote et se retrouve dans le trouble.

Cruising Bar (1989)

Dans tout le film, j’ai cru voir un seul ordinateur (à l’appartement de Serge) et aucun téléphone cellulaire.

Que de beaux noms disparus… (O’Keefe, People’s, Direct Film… Texaco… (avec l’essence affichée à 52.9).

C’est le plus niaiseux de la gang qui voyage en autobus. Disons qu’aujourd’hui on ferait sûrement le contraire.

Le piéton qui se fait gueuler après par les automobilistes, encore là aujourd’hui ce serait bien le contraire.

Des machines distributrices de cigarettes, on voit-tu encore ça?

Hold Up (1984)

Film français avec Jean Paul Belmondo mais dont l’histoire se passe à Montréal!

On voit beaucoup de voitures de l’époque et beaucoup d’auto-patrouille bleues avec la ligne blanche.

On y reconnaît quand même quelques comédiens québécois (Yvon Ponton, Yves Jacques, Francis Reddy, Guillaume Lemay Thivièrge).

Faut bien être chez nous pour voir que lorsqu’on est sur la route c’est pour des images car on voit qu’ils ne sont pas toujours dans la bonne direction (genre de Montréal à Mirabel et on les voit sur le pont Jacques Cartier).

Une grosse pub de la banque au logo tigré jaune qui ne devait rien dire en France. L’ancien logo en plus woohoo.

On entend du baseball à la radio mentionnant les Braves d’Atlanta 6 à 1 ouf…

Des gardiens de parcs à cheval, mékécessa?

Sans oublier la scène fétiche du film, la poursuite entre un semi remorque et un autobus écolier où on croit reconnaître l’autoroute 640 et qui se termine sur le traversier d’oka J

Explorer (1985)

Amusant de voir un Apple II tout le long du film. On ne voit pas la pomme mais on l’a entendu prononcé une fois (et avec un accent horrible)

On y fait un tour dans un cinéparc (et que les français en doublure disent… DriveIn!) ouf, celui de St-Germain de Grantham vient de fermer. Les temps évoluent, aujourd’hui on ne passerait pas de temps assis dans un char pour le fun.

Je ne sais pas si le film (au cinéparc) était inventé mais je croyais reconnaître les sons du jeu d’Atari Yard Revenge.

Avant de prendre le vaisseau spatial, on sort de bonnes bières… ché pas comment on ferait des lois avec ça. (et une fois vide il la lance au loin tssss).

Les profs qui ciblent les étudiants qui semblent dans la lune pour leur poser des colles et les faire passer pour des épais devant la classe. Ouin ça doit plus se faire tellement ça aujourd’hui.

Les Blues Brothers (1980)

Fascinant de voir l’ordinateur à l’intérieur de l’auto patrouille.

Je ne sais pas si c’est une question de temps ou de show off mais j’imagine pas les policiers continuer une poursuite à l’intérieur d’un centre d’achat (mais maudit que c’était bon ce bout là J) Et bon on prend vraiment les flics pour des cruches là dedans.

Le beau 33 tours qui continue de tourner l’aiguille au centre.

Déployer des milliers de policiers et de militaires dans la ville pour courir après 2 frères en mission idéologique… là on dirait que la fiction inspire la réalité.

Toy Soldiers (1991)

Ferait de la belle concurrence avec l’autre film où on met en échec des extra-terrestre avec un powerbook mais quand même amusant de voir un film qui se passe sur un campus universitaire où on y réside.

On y voit un seul ordinateur qui semblait être un clone de IBM XT mais on l’a jamais vu allumé. Reste à imaginer ce qu’était la vie en résidence sans ordi sans internet sans téléphone.

Par contre quand le directeur intervient auprès des cas problème au moins il le fait en privé et va plus loin que le règlement ça se rapproche de la réalité d’aujourd’hui. Il reconnaît même que personne n’est imparfait. Mais mettre l’alcool saisie après dans la valise de son auto mmm… ;)

Le Top 10 des routes épiques (et parfois douteuses) de voyage

Les 2 prochains posts sont inspirés d'un autre blog où je vais souvent. Quels sont les 10 pires endroits où j’étais actif 15 pouces derrière un volant… les souvenirs épiques…

10. Route 105 Vermont entre Newport et Bloomfield.

Très trail à vache, trop de zigzag et de côtes mais bon la seule route du coin, seule consolation, pas de feux de circulation mais des orignaux dans le chemin. Pas trustable pendant la saison de m…

9. Route 206, New Jersey entre  Trenton et Sommerville

Pour aller à Philadelphie ou plus au sud, la belle autoroute qui traverse le New Jersey nord-sud, bah on peut pas la prendre en camion, faut emprunter plusieurs segments et en faire une partie en dehors des autoroutes. Entre la 287 et la 95 il y a la 206, on sauve du millage  mais ouf… 42 lumières pour un tronçon de 40 km, prend un temps fou et dans toutes ces lumières, une seule m’est vraiment utile, le reste pour des routes secondaires où faut arrêter 80 000 livres pour laisser passer ceux qui étaient dans les centres d’achat…

8.Route 301 entre Portland Maine et l’i95 à Belthleem NH. Encore là seule route du coin. Villégiature, des limites de vitesses, de la ville et des feux de circulation, ça paraît interminable.

7. Philadelphie

Foutue ville mal zonée où faut aller se fourrer le nez dans les quartiers résidentiels pour atteindre une petite industries au fonds

6. Rue St-Patrick entre Bridge et le carrefour Angrignon.

Bienvenue avec nos 53 pieds parmi les piétons et les cyclistes et des virages à droite absolument impossibles en plein jour. Mais bon il y a un paquet d’industries là.

5. Cambridge, Mass.

Beau coin centre ville tout à fait inappropriée pour aller là en 53 pieds. Livraison de meubles pour un nouveau gagazin. Un peu hors norme… à 7 ou 8 pour décharger à bras stationner en double et plusieurs arrêts le temps de déplacer l’équipement parce qu’un tapon voulait sortir. Et pour pouvoir se rendre à la place? No comment. Ça a finit avec un des gars comme copilote pour dire prend telle rue telle rue « nah, ça vire pas ici, plan B? Plan C?

4. rue Ste-Catherine entre la rue St-Pierre et Marchand à Saint-Constant

La maladie des stops politiques où tout est arrangé pour qu’on ne fasse pas 100 mètres sans arrêter. Là il y avait tout simplement trop de circulation, la queue leu leu à chaque stop. Et à l’heure où on prône l’efficacité énergétique, du arrête-repart, ça commence à être un peu dépassé.

3. Route 1 New Jersey pour rejoindre la 287 près de Perth Amboy

Imaginez le Boulevard Tashereau un samedi après midi à la hauteur du Mail Champlain mais tout ça sur plusieurs kilomètres de long.

2. Route 137 à St-Hyacinthe.

Foutue route qui traverse en plein centre ville plein de coins de rues à virer avec plein de monde pour arriver à traverser la rivière. Presque dans ma liste noire, trop dangereux.

1. Route 5 qui relie la 417 d’Ottawa à la 148 à Gatinouille.

Passe en plein centreville. Comme c’est une route économique importante, faut passer là en 53 pieds là aussi parmi pleins de camions et de cyclistes et de cônes oranges résidants permanents tout en virant des coins de rue. Fait curieux, la seule place où j’ai vu ça, un tronçon de route « véhicules lourds seulement »

1. Monroe, New York, juillet 2010

Une livraison de sacs de farines qui semble la routine avec adresse de livraison. Sur place les routes sont étroites et n’inspirent vraiment pas confiance mais pourtant je n’accroche aucune branche d’arbre.

Une fois plus loin, je tombe au cœur d’un petit village qui semble être une communauté isolée de Juifs accidiques (à en voir leur accoutrement) des piétons en masse, tous des hommes, je ne vois pas de femmes. Très difficile à manœuvrer, ça finit dans des rues résidentielles à quelques centaines de mètres de mon adresse de livraison. Rue qu’on se demande qu’est ce qu’on fait là avec des enfants en plus. Normalement quand des résidants voient un 53 pieds devant leur maison qui a l’air perdu ça s’énerve bien vite, ça aime pas trop ça mais là pas du tout. Soit qu’ils sont plus zen ou qu’ils en ont l’habitude. (j’ai effectivement vu 2 autres 53 pieds venir dans cette rue) la dite adresse de livraison était une maison privée! Avec pourtant un quai de chargement au fond de son entrée.

Le Top 10 des souvenirs épiques (et parfois douteux) de voyage

Top 10 des endroits les plus spéciaux, étranges voir agréables ou désagréables dans les extrêmes que j’ai pu connaître en voyage incluant les nuités passées à l’extérieur. Je passe ici les 2 voyages en Europe pour éviter la redondance. Mais j’inclue les nombreux autres voyages disons business.

10. New York, été 1993

Hôtel Arlington que ça s’appelait. En ouvrant un tiroir on voit de grosse bibittes « Bah c’est New York! Qu'on s'était dit.

9. Camping Mont Orford. Été 1986

Comme le mot le dit, nous étions dans une tente. Seul comme un grand avec mon père (et à ce moment là il y avait apparament une vague d’enlèvements d’enfants dans ma tranche d’âge, il paraît qu’on nous regardait un peu bizarrement)

Une fois la nuit tombée, les plus gros orages que j’ai pu voir, les éclairs particulièrement proches et beaucoup beaucoup d’eau. On m’avait pas cru quand je disais que notre modèle de tente avait besoin d’un double toit…

 

Il faudra attendre à l’été 1999 pour voir d’autres orages qui feront un peu sensation et à l’été 2005 pour voir une tente avec un double toit adéquat pour l’eau mais pas pour les cylindres massifs.

8. Halte routière route 81 Virginie. Avril 2009.

J’étais pas un habitué du coin et je ne connais pas les endroits fiables pour stationner et passer la nuit. Je me contente d’une halte routière. Les endroits prévus sont déjà tous occupés même s’il est de bonne heure, comme bien du monde je me contente de la bretelle.

À 2h du mat, un flic décide de faire son détestable et de cogner à tous les camions pour dire de dégager, regardez gnan gnan gnan il y a un panneau no parking sur la bretelle.

Vraiment désagréable et cochon. De 1. dans d’autres états les bretelles sont le stationnement, de 2 il laisse tranquille ceux qui sont dans les bons espaces et vient emmerder ceux qui ont été les derniers arrivés et les plus mal prix et évidemment il ne propose pas de plan B et fuck la loi sur les heures de travail, dégagez pareil.

7. Motel Busy Bee, Nouveau Brunswick. Été 1987

On se cherche un motel pis on tombe sur le bord de la route sur un motel peinturé brun avec quelques plaques d’abeilles dessus comme logo. Mon père dit « les stores en dedans sont tous cassés, non! » on est pas arrêté finalement. Lire le nom du motel dont je me rappelais et une description semblable et aussi au Nouveau Brunswick même s’il y a 15 ans de décalage, fort possible que c’était le même endroit :)

6. Pilot Travel Center, Savannah, Georgie, Novembre 2008

Encore là pas un habitué du coin et devant les problèmes de stationnement j’arrête de bonne heure à un endroit où il y a de la place (et journée de la Thankgiving en plus) il y avait déjà pas mal de monde. Il faisait disons noir, me sentait bizarre dans cet endroit là, un gars se promenait même avec un baril roulant pour nous vendre du fuel à 2$ le gallon.

5. Mont Mégantic mai 2008

En camping, tant que le feu était là, on était bien mais la nuit fut disons pénible et au réveil, 5 cm de m blanche sur la tente. Disons qu’on s’était un peu fait prendre. Une autre fois on voulait observer les étoiles et on a pas pu, ciel trop illuminé par des.. aurores boréales. J'aurais eu la chance d'en voir 2 fois.

4. Centre d’achat à Philadelphie, été 2010

Normalement on ne rendre pas dans les stationnements de centre d’achat avec nos 53 pieds devant l’hostilité du monde. C’est pas pour rien que les nouveaux ils mettent plein de jolis terres pleins pour être sûr que les camions ne peuvent pas rentrer. Mais le coin New Jersey-Philadelphie c’est l’enfer pas de stationnement. Cette fois-ci je me dis que c’est peut-être différent: la cargaison c’est des meubles à livrer au centre d’achat même et faut être là à 6h du matin sans faute! Alors je prend une chance. Vive les caméras de surveillance, il a fallu 1 demie heure pour qu’un gardien de sécurité viennent m’emmerder « tu peux pas te stationner là bla bla bla » et je cite mot pour mot, bien qu’on était à Philadelphie, il parlait français.

3. Cours d'un client, Westfield Massachusset. Depuis 2012

Un client où on va souvent, on arrive dans son stationnement. Immense, plus grand encore que le stationnement d’un Wal-Mart. On pourrait y stationner facilement 50 camions. Pourtant le jour il n’y a que quelques voitures stationnées. Démesurément grand et. vide! Et pourtant les lignes sont fraîchements peinturées et pendant la saison de m… c’est entretenu à la grandeur! Mais on dort bien là, la sainte paix.

2. Service Area route 95 Connecticut. Octobre 2008

J’avais à attendre au lendemain et il était de bonne heure (normalement je ne passe pas de nuit là.) On fait passer le temps, bien que ça m’arrive très rarement, ce soir là pas moins de 5 femmes sont venus m’offrir ce qu’ils appellent « de la Friendly company » ou encore tournait autour du pot. L’une d’elle par exemple m’a simplement dit « i’m hungry » n’écoutant que mon grand cœur, je lui ai donné des biscuits et un V8.

1. Station Citgo jonction de la 86 et de la 201, Bradford Pennsylvanie. Hiver 2011

M’enfin un peu limite, la station est encore dans l’état de New York. Beau truck stop en apparence il y a de la place. Nuit sans problème, au réveil je vais au bâtiment principal pour voir… Aucune commodité mais des plumes et des cigarettes en masse. Je vous laisse deviner dans quel genre d’endroit j’étais :) mais j’ai quand même passé quelques nuits là par la suite.

1. Station Petro (aujourd’hui Flying J me semble) Milford Pennsylvannie le long de la route 80. avril 2009

Soirée et nuit sans histoire. Soudainement dans mon sommeil j’entends un « wow » et le lit se met à bouger (d’habitude on se fait réveiller par la lumière, par du bruit, un réveil matin ou un compagnon de lit qui nous touche mais se faire réveiller par un lit qui bouge, un peu inusité.) c’était un autre qui essayait de sortir à reculons qui m’avait rentré sur le devant sous le nez d’un autre qui essayait de le guider.